Les futurs MUNSTER (car c'est bien d'eux dont il s'agit) sont donc moulés de manière totalement artisanale, avec l'amour du travail bien fait, on peut le dire ! Ce savoir-faire ancestral date du IX° siècle, où un moine Irlandais (originaire de la province de Munster ?) aurait transmis à ses frères de la vallée l'art et la manière...
Ils resteront dans leur moule durant 3 jours, dans la petite pièce servant à leur fabrication, seront retournés et salés régulièrement. Chez Michel, on n'ajoute aucun ferment, qu'on se le dise ! la maturation se fait de manière totalement naturelle...
Et après les trois jours, que vont devenir nos fromages ? Traîne Buisson a eu le gand privilège de pénétrer dans la cave d'affinage.... où, du plus blanc au plus coloré, les fameux MUNSTER s'affinent lentement...
Traîne Buisson est reparti la tête remplie de bons souvenirs, avec son MUNSTER .... dégusté comme il se doit avec pommes de terre en robes des champs brûlantes et beurre fermier extra-frais.... beurre...? mais oui, le beurre ! On en parle bientôt !
5 commentaires:
Bah justement c'est ce qu'on a mangé ce midi, une raclette au Munster (entre autres) Ca réchauffe !!!
ouh là, heureusement que les vents sont d'Ouest, ce doit être redoutable l'odeur du munster chaud !!! La bretonne s'incline devant votre témérité, amis de l'est !
Mais non, mais non, Chère An Oriant, le véritable Munster chaud fermier n'est pas si redoutable qu'il en a l'air ! Enroulé dans une galette en compagnie d'une bonne andouille de Guémené, il vous invite à de palpitantes découvertes !
Ayant entendu parler du roman de Victor Hugo, j'étais persuadé qu'il était à l'origine de la promotion de ce fromage typiquement parisien.
Misérable! C'est Eugène Sue, l'auteur des "Munsters de Paris" (d'où l'odeur peut-être. Pas de quoi en faire un fromage, mais tout de même !
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